Illustration/SYSPEO-SIPA
Alors qu’il passait un examen IRM (imagerie par résonance magnétique), ce jeune garçon a été gravement brûlé au pouce. Le personnel médical avait en effet oublié d’enlever un capteur métallique se trouvant sur le doigt de l’enfant. Cette inadvertance lui a valu une brûlure jusqu’à l’os.
Une brûlure grave au pouce
Ce mardi 04 août, Fanny Barrieros, la mère de Florian crie son indignation et sa détresse au monde entier. Son fils atteint de trisomie s’est en effet brûlé le pouce au cours d’un examen IRM au CHU Amiens-Picardie. L’accident a eu lieu ce lundi. "J’ai retrouvé Florian qui hurlait en salle de réveil des heures après l’accident. Personne n’est venu me chercher.", déplore la mère de l’enfant.
Ce jour-là, l’adolescent âgé de 13 ans s’était rendu avec sa mère à cet hôpital pour des examens de routine. Ces analyses portaient sur la surveillance de son pancréas. Cependant, le personnel médical a omis de retirer le capteur métallique sur le pouce de Florian avant de lui faire passer l’examen IRM.
Une erreur déjà signalée
Au cours de cet IRM donc, l’anneau métallique qui mesure le pouls et la tension de Florian a été chauffé à blanc par l’aimant. Le pouce du garçon a de ce fait brûlé au point de fondre jusqu’à l’os. A préciser qu’avant ces examens, le personnel médical avait administré un décontractant et un anesthésique à Florian à cause de sa trisomie.
La colère de la mère de ce garçon a d’autant doublé sachant qu’elle avait signalé la présence du capteur à un brancardier. "Il a pris Florian et a failli embarquer le moniteur. Je l’ai aidé à le débrancher ! Je lui ai dit qu’il avait laissé le capteur. Il a dit qu’ils allaient le rebrancher en bas à l’IRM. J’aurais dû l’enlever. Je n’arrête pas d’y penser", raconte-t-elle.
La CHU reconnaît son erreur
Pour cette négligence qui a brûlé le pouce de son fils, Fanny Barrieros compte déposer une plainte. Par ailleurs, son fils pourrait bénéficier d’une greffe. Un des médecins qui se sont penchés sur le cas a reconnu auprès de la mère de famille "une faille due à une surcharge de travail". Au cours d’une interview avec les médias locaux, la direction du CHU a juste déclaré être "informée de l’incident".
