Le palais de l’Elysée a quelque peu tremblé la semaine dernière après un tir involontaire provenant du pistolet d’un policier du Groupe de sécurité et de protection de la République.
Les responsables de la sécurité ont tenté de cacher l’information mais Le Point l’a révélé au grand jour, dimanche 19 avril. La semaine dernière, une détonation au rez-de-chaussée de l’Elysée a affolé le personnel et les conseillers du président de la République qui était au moment des faits en déplacement.
Selon les récits du quotidien, un policier du GSRP, le Groupe de sécurité et de protection de la République, aurait fait malencontreusement usage de son arme à feu au rez-de-chaussée du palais présidentiel. La balle aurait alors ricoché avant de terminer sa course dans un mur, sans le traverser.
La détonation, entendue dans toute la demeure, a mis en alerte les personnels y travaillant. Ce sont les conseillers de François Hollande qui, réunis au premier étage, ont contacté les services de gendarmerie en charge de la sécurité du palais, craignant une nouvelle attaque terroriste.
Aucun rapport n’aurait été fait de cet incident
Les gendarmes chargés de la sécurité de l’Élysée ont suivi le protocole prévu par le plan Vigipirate, activé à son niveau le plus élevé depuis janvier. Une procédure que les responsables du GSPR n’ont eux, selon l’hebdomadaire, pas si bien suivie. En effet, l’incident n’a pas fait l’objet d’un rapport de la part du policier maladroit comme cela aurait dû être le cas.
La discrétion a été ainsi le mot d’ordre du côté de la garde rapprochée du président. L’impact a depuis été masqué par de l’enduit, "sans faire appel aux ouvriers du Palais, à qui cette tâche est pourtant dévolue", souligne Le Point. L’hebdomadaire pointe enfin le dysfonctionnement d’un service de sécurité du chef de l’Etat déjà fortement critiqué pour ses manquements à répétition.
