Suspectées d’avoir participé à des viols et des tortures à l’encontre d’une jeune femme de 20 ans, enfermée depuis près d’un mois à Verdun dans la Meuse, six personnes ont été mises en examen et emprisonnées.
Selon des sources judiciaires que rapporte 20 Minutes ce lundi, les six suspects, dont trois hommes et trois femmes âgés entre 19 et 27 ans, "reconnaissent les faits, mais sans prendre conscience de leur gravité". Me Alexandre Rolland, avocat de l’un des suspects a de son côté précisé qu’"ils sont poursuivis pour viol et actes de barbarie, et certains d’entre eux, en outre, pour séquestration", a précisé Me Alexandre Rolland, avocat de l’un des suspects.
"Des atrocités incroyables"
La victime, une jeune apprentie, souffrait d’une légère déficience mentale et vivait dans un foyer de jeunes travailleurs. Une source proche du dossier a déclaré qu’elle a été prise "sous son aile" par deux femmes qui l’ont enlevée à leur domicile. C’est là qu’elle a été frappée notamment par des amis de ces femmes. D’après la même source, il n’existait aucun élément déclencheur et c’étaient uniquement de simples coups au début. Les sévices se renforçaient et étaient de plus en plus importants. Selon, cette même source, c’étaient "des atrocités incroyables".
Soumise à un "esclavage sexuel"
La victime a été soumise à un "esclavage sexuel" incluant des brûlures, des coups de cutter et de matraque. Elle était alors obligée de se noyer dans une rivière glacée, de dormir par terre jusqu’à manger de la nourriture pour chat et pratiquer des actes zoophiles tout en se faisant raser la tête.
La presse locale a affirmé que la victime a pu s’évader en persuadant ses bourreaux de la laisser récupérer sa carte bancaire chez l’éducatrice qui la suivait depuis plusieurs années. Cette dernière, en apercevant l’état physique de la jeune femme, a prévenu les autorités en mettant fin à son calvaire.