Philippe Vocanson, le doyen des Français, est décédé ce week-end à la maison de retraite de Saint-Etienne (Loire) après avoir vécu 110 ans en ce bas monde.
Le doyen des Français a rendu l’âme ce week-end à l’âge de 110 ans à la maison de retraite de Saint-Etienne (Loire) où il séjournait depuis de nombreuses années, rapporte Le Parisien. De nombreux hommages lui sont rendus et ses obsèques auront lieu jeudi à la Grande Église de Saint-Etienne. Le maire UMP de la ville, Gaël Perdriau, qui lui avait octroyé la médaille de la ville en juin dernier a lui-même sorti un communiqué ce lundi dans lequel il a annoncé la mort de Philippe Vocanson avec une grande émotion.
Agriculteur avant d’être cordonnier
Philippe Vocanson exerçait à ses débuts en tant qu’agriculteur dans l’Yssingelais, à Saint-Jeures (Haute-Loire), une ferme familiale dans laquelle il demeurait avec ses sept frères et sœurs. A cause de sa santé fragile, ses parents lui avaient recommandé de quitter le milieu agricole, comme il l’expliquait aux occupants de la Résidence Buisson, ainsi qu’à ses visiteurs. Il se lance alors dans l’apprentissage du métier de cordonnier qui l’avait mené jeune à Lyon, avant qu’il ne vive à son compte à Saint-Etienne, jusqu’à la retraite. Le caporal Vocanson s’était engagé dans l’armée à 35 ans au cours de la Seconde guerre mondiale. Il a été fait prisonnier par les Allemands dans le Nord de la France.
Son secret : pas de cigarettes et un peu d’alcool
Père de deux enfants et grand-père de six petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants, le doyen des Français avoue qu’il n’a jamais fumé mais bu un peu d’alcool. Philippe Vocanson, dont l’épouse est décédée en 1985, est un grand amateur de fromage et il reconnaît avoir un faible pour le chocolat. En été comme en hiver, ce cordonnier qui a fêté son 110ème anniversaire le 20 octobre dernier, portait toujours son couvre-chef.