Manuel Valls :"Cette attaque est une blessure mais la France ne peut pas avoir peur."

Si après le dénouement des deux prises d’otages, le chef d’Etat avait prévenu que "La France n’en a pas terminé avec les menaces dont elle est la cible", le premier ministre a pour sa part déclaré que "Cette attaque est une blessure mais la France ne peut pas avoir peur". Pour lui, "Nous pouvons encore subir des attaques. Nous ne devons pas baisser la garde". "Nous faisons face à un défi terroriste sans précédent. Nous allons accroître le renseignement intérieur de 500 postes", a-t-il lancé avant d’asséner "Nous avons engagé une guerre contre le terrorisme, pas contre une religion".

Alors que la prise d’otages s’est soldée par la mort de 5 personnes et la blessure de 4 personnes, le locataire de Matignon a commenté que "Ça aurait pu être plus long et plus dramatique".

Lors de son passage sur le plateau de TF1, le premier ministre a également évoqué la participation du Front National à la grande marche parisienne de dimanche. Lui d’estimer que "Ce n’est ni au chef de l’État ni au premier ministre d’inviter les partis politiques, dit-il. Ce sont eux qui ont choisi de se rassembler"."Parce qu’il y a une défiance vis-à-vis des partis politiques, il faut se mettre à la bonne hauteur", a-t-il indiqué.

Interrogé par Claire Chazal, il a affirmé que la double décision d’assaut "a été prise par le président de la République", rapporte Le Figaro.