Affaire Nabilla : son ex-codétenue et l’avocat de Thomas s’expriment

Après avoir passé plus d’un mois à la maison d’arrêt de Versailles, la starlette de la télé-réalité a été libérée dans l’après-midi du 18 décembre.
Interrogée en exclusivité par le magazine Public, son ancienne codétenue, Sonia, a révélé que "Dès qu’elle pensait à Thomas, elle se mettait à pleurer. Elle est toujours amoureuse de lui". "C’est une évidence", lâche celle qui a partagé la cellule avec Nabilla.

Concernant la nuit du 8 au 9 novembre dernier, Sonia a affirmé que « Oui », Nabilla lui a raconté ce qui s’est passé cette nuit. Elle raconte alors "Thomas lui a fait une crise de jalousie. Il est très violent et possessif. Ils se sont disputés et Thomas s’est enfoncé le couteau dans la poitrine". "Il était anesthésié par la coke et ne sentait rien", ajoute-t-elle.

Selon une information du parquet de Nanterre, toujours soupçonnée d’avoir poignardé son compagnon Thomas Vergara, la chroniqueuse de l’émission TPMP reste sous surveillance judiciaire. Il lui est formellement interdit d’évoquer le dossier dans les médias, d’entrer en contact avec Thomas Vergara, même sur les réseaux sociaux, de quitter le territoire français. Elle doit donc rester à résidence.

De son côté, Thomas, le fiancé de Nabilla ne "veut pas la rencontrer". "Il n’a pas du tout envie de la rencontrer, ça tombe très bien", affirme Me Fradet. L’avocat de préciser que "Physiquement d’abord, il va de mieux en mieux, même si c’est difficile, il a des douleurs, la blessure était quand même assez grave. Et sur le plan moral également. (...) La remise en liberté de Nabilla va l’aider encore plus à se rétablir". "Et d’ailleurs, je tiens à préciser que sa remise en liberté n’est que le résultat de l’état d’avancement de la procédure, parce qu’on doit reconnaître objectivement que les critères de la détention provisoire n’étaient plus maintenus", note l’avocat de Thomas. Des propos rapportés par Purepeople.

Puis il a souligné que "Son maintien en détention n’était plus justifié. Ce n’est pas parce qu’on est partie civile que l’on ne doit pas être objectif. La seule observation que je tiens à faire, c’est qu’elle n’est pas remise en liberté parce qu’on lui donne raison (...) mais parce que la procédure a avancé", indique Me Fradet. "Le maintien en détention n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité", poursuit-il.

Selon le parquet de Nanterre, son éventuel procès "ne devrait pas avoir lieu avant mi-2015, voire fin 2015", rapporte le Parisien. Nabilla "reprendra ses activités publiques" en attendant ce rendez-vous, annonce son avocat.