Face au braquage sordide survenu à Créteil lundi dernier, Manuel Valls lance un appel à lutter contre l’antisémitisme tandis que François Hollande dénonce une "violence insupportable."
C’est via son compte Twitter que le chef du gouvernement a dénoncé ce jeudi "l’horreur de Créteil", mettant en scène l’agression violente d’un couple juif lundi. Manuel Valls a également ajouté que "la lutte contre l’antisémitisme est un combat de tous les jours". Comme rapporté par La Dépêche ce jeudi, Manuel Valls a écrit sur son compte Twitter @manuelvalls, "l’horreur de Créteil est la démonstration immonde que la lutte contre l’antisémitisme est un combat de tous les jours. Soutien à la famille".
François Hollande a de son côté dénoncé ce jeudi une "violence insupportable". Le chef de l’état a été clair dans son message rapporté par 20 Minutes : "Quand il se passe de tels drames, de telles tragédies ce n’est pas la famille simplement qui est blessée, agressée, c’est ce que la France porte de plus grand, de meilleur qui se trouve blessé, abîmé".
Pour rappel, un couple juif a été victime d’un braquage suivi d’une agression lundi à Créteil. Le jeune homme de 21 ans a été violemment tabassé tandis que sa compagne âgée de 19 ans a été violée. Le parquet a déclaré que les trois agresseurs "partaient de l’idée qu’être juif signifiait que l’on avait de l’argent". Jusqu’à présent, deux agresseurs parmi les trois et un complice présumé ont été arrêtés tandis qu’un quatrième homme est toujours en cavale. Ces derniers ont été placés en détention provisoire mercredi soir après avoir été mis en examen pour violences en "raison de l’appartenance religieuse" et "association de malfaiteurs", poursuit le parquet. Les deux hommes ayant participé directement dans le cambriolage sont également poursuivis pour vol avec armes, extorsion, séquestration, viol en réunion.
L’on sait par ailleurs que les cambrioleurs et leur complice auraient déjà attaqué un septuagénaire de confession juive qu’ils ont "roué de coup", début novembre, toujours à Créteil. Ils ont par conséquent été mis en examen pour "violences en réunion sur personne vulnérable en raison de son appartenance religieuse".