En se promenant le long des rues de Paris, tout près du cimetière Montparnasse, Hélène Crié-Wiesner, une journaliste franco-américaine a assisté à sa propre mort.
Alors que cette journaliste d’origine franco-américaine se promenait tranquillement dans les rues de Paris, tout près du cimetière Montparnasse (XIVe arrondissement), son souffle s’était arrêté pendant quelques secondes. Grande fut sa surprise en voyant sa propre photo mortuaire dans un plexiglas et affichée sur la vitrine d’une entreprise de pompes funèbres.
Hélène Crié-Wiesner sort l’histoire sur son blog "American Mirror", hébergé sur Rue89. D’après le récit de 20 Minutes ce jour, l’inscription a affiché : "Brigitte Martin, 1959-2009". "Je ne respire plus, tout à coup. Les yeux de ma copine font la navette entre la vitrine et moi", a indiqué Hélène Crié-Wiesner avant de poursuivre "se voir morte et enterrée en 2009, même sous un faux nom, ça fait un choc".
Questionnée sur les moyens dont ils ont pu se procurer la photo, la vendeuse est désorientée. "Je vais vous chercher les coordonnées du fournisseur. Il a dû en déposer dans plein d’autres endroits, c’est sa publicité, vous comprenez…", a-t-elle répondu sans pouvoir trouver les bons mots. Ne voulant pas s’acquitter des droits d’utilisation, l’entreprise en question a pris la photo sur Internet. "On a cherché sur Internet une photo avec un visage sympathique, sans savoir si cette photo était libre de droit. On a supposé que oui. On ne voulait pas vous porter atteinte, bien au contraire", argumente le gérant.
Hélène Crié Wiesner n’arrive plus à entrer en contact avec l’entreprise depuis un mois et elle compte la poursuivre en justice. "En attendant, ma photo continue d’être en vitrine dans des centaines de magasins de pompes funèbres en France. J’ai de vieux parents au cœur fragile dans ma famille, maman, oncle et tantes, toujours valides, qui se promènent dans leurs villes respectives. Je n’ose pas les prévenir de mon aventure, ils sont plus superstitieux que moi", souligne la victime.