Abus de faiblesse : Madeleine, 73 ans, séquestrée dans une cabane

Madeleine, âgée de 73 ans, a été enlevée et séquestrée pendant plusieurs jours dans un cabanon qui se trouve dans un champ sur la commune de Coubron (Seine-Saint- Denis). Elle est encore "fragile psychologiquement" après avoir été secourue dans la nuit de lundi à mardi. La retraitée a tout de suite été admise d’urgence à l’hôpital en étant sous-alimentée et encore désorientée. Les médecins s’inquiétaient encore de sa santé.

D’après les précisions apportées par Le Parisien ce jeudi, "les enquêteurs de la brigade de recherche et d’investigations financières (Brif), chargés de cette sombre affaire, ont retrouvé sa trace sur les indications de son geôlier." Il a été interpellé, lundi soir et placé en garde à vue avec sa compagne, arrêtée mardi.

Depuis le signalement de la disparition de Madeleine le 15 octobre, les policiers de la Brif ont entamé les recherches afin de mettre la main sur son ravisseur. Une source judiciaire de souligner qu’une voisine de la victime est venue informer de sa disparition car elle ne l’avait pas aperçue depuis quelques jours. Les enquêteurs de la Brif chargés de mener une enquête sur un abus de faiblesse perpétré à l’encontre de la victime ont découvert qu’"elle a été abordée, le 15 octobre, à la sortie de son domicile par un homme, originaire de Chelles (Seine-et-Marne). Membre de la communauté des gens du voyage, Marcel A., 35 ans, est alors activement recherché avant d’être retrouvé du côté de Lançon-de-Provence où sa belle-famille réside."

Selon toujours la source judiciaire, il n’a pas été possible de repérer immédiatement la victime. Ce suspect s’était montré dans son entourage à la fin de l’année 2013, alors qu’ils n’avaient aucun lien de parenté. "Il est soupçonné d’avoir abusé de la faiblesse physique et psychologique de cette retraitée avant de parvenir à lui soutirer près de 150 000 € en l’espace de quelques mois.", souligne Le Parisien.

Lors de la perquisition au domicile du présumé suspect, les policiers ont retrouvé des armes de différents calibres, deux 4 x 4 de marque BMW et Nissan et une somme d’argent équivalent à 4 000 €. Une proche de l’affaire a dévoilé que la septuagénaire était restée plusieurs jours emprisonnée dans la cabane. Son examen psychologique a révélé qu’elle avait perdu une partie de ses facultés intellectuelles à cause de l’emprise psychologique qu’elle a subie.