Seize lingots d’or d’un kilo chacun et 600 pièces d’or pesant chacune 33 grammes ont été découverts lors d’un nivellement de terrain dans l’Eure. Les ouvriers ont décidé de dissimuler le trésor.
Trois ouvriers qui effectuaient des travaux de nivellement de terrain dans l’Eure sont accusés de vol en réunion et devront répondre de leur acte devant le tribunal correctionnel d’Evreux, rapporte Europe 1. Les faits qui leur sont reprochés : avoir dissimulé un trésor caché dans un terrain situé entre Vernon et Les Andelys.
Selon Paris Normandie qui a diffusé l’information dans son édition de ce jour, la propriétaire du terrain voulait agrandir sa maison et a fait appel à des ouvriers de la région. Au moment des travaux, ces derniers ont découvert des bocaux contenant des trésors rares. Selon un enquêteur de la gendarmerie, les bocaux contenaient précisément seize lingots d’or d’un kilo chacun et 600 pièces d’or de 20 dollars US de 1924 et 1927, pesant chacune 33 grammes.
Un trésor que les ouvriers ont décidé de s’approprier. Selon Paris Normandie, ils ont revendu les lingots d’or chez un numismate de la région. Au total, ils ont encaissé un butin de 900.000 euros. De sources judiciaires, l’administration fiscale a suspecté un renflouement inhabituel d’un des comptes bancaires des ouvriers. Des chèques ont déclenché un signalement Tracfin, un service de renseignement du ministère de l’Économie, qui a éveillé les soupçons de l’administration fiscale.
Une enquête a été menée par le groupement de gendarmerie de l’Eure et du groupe d’intervention régional (GIR) de Haute-Normandie. Les limiers ont pu remonter jusqu’aux auteurs du vol. Ces derniers âgés de 20, 33 et 40 ans n’ont d’ailleurs pas nié les faits.
Les trois hommes attendent actuellement la date de leur procès. Selon un enquêteur, le numismate doit également comparaître devant le tribunal correctionnel d’Évreux, mais ne reconnaît pas le "recel de vol en réunion" pour lequel il est poursuivi. Durant l’enquête, la police a pu saisir plusieurs véhicules, une moto et plusieurs centaines de milliers d’euros chez les ouvriers.