D’après une information relayée par Le Figaro, le fils d’un diplomate congolais, soupçonné d’avoir commis des agressions sexuelles sur des mineures dans les Yvelines a été relâché. Le motif invoqué est l’immunité diplomatique.
L’histoire s’est déroulée le 4 juin à Magnanville, dans le département des Yvelines. Cinq adolescentes seraient victimes d’agressions sexuelles perpétrées par le fils d’un diplomate congolais.
Interpellé puis brièvement gardé à vue pour agression sexuelle sur une adolescente de 16 ans, le jeune homme âgé de 14 ans, décrit par les sources policières comme "déstructuré et souffrant de gros problèmes psychiatriques" a été par la suite relâché sur décision du parquet.
Selon Le Parisien, l’immunité diplomatique du père de l’accusé qui travaille en tant que diplomate à l’ambassade du Congo à Paris a joué sur la décision de remettre en liberté le jeune homme. En effet, ce type d’immunité d’un diplomate concerne également les membres de sa famille, ce qui explique la décision.
C’est dans l’après-midi de mardi que la jeune victime qui habite cette localité proche de Mantes-la-Jolie affirme avoir subi l’agression sexuelle.
Les relevés d’ADN ont été détruits après que la décision de libérer l’auteur présumé a été prise. Quatre autres adolescentes seraient victimes des agissements du jeune homme soupçonné, ainsi qu’une personne âgée devant laquelle il se serait exhibé. Le jeune homme serait un récidiviste, et selon toujours la même source, le ministère des Affaire Etrangères s’est saisi de l’affaire en demandant le retrait de son immunité.