À l’occasion de la fête du 1er mai, tous les vendeurs devraient se conformer aux règles régissant la vente de muguet. Cette fleur à connotation historique doit être fraîchement cueillie et vendue en faible quantité.
Selon Huffington Post, la date du 1er mai a un double sens "journée internationale de solidarité des travailleurs" et "la fête du muguet". Les adeptes ne manqueront pas cette occasion pour offrir cette fleur à leur proche. Pour éviter les dérives, le ministère de l’Intérieur a décidé d’imposer quelques restrictions.
Le principe est simple : pour qu’un particulier puisse vendre du muguet, il doit l’avoir cueilli à l’état sauvage, ramassé dans les bois ou en fôret. Cette distinction est importante car il est formellement interdit d’en cultiver chez soi pour le commercialiser ou d’acheter des brins chez un grossiste pour les revendre ensuite.
Concernant le nombre de brins, la vente doit être limitée à des “petites quantités”, annonce le ministère. Afin d’éviter la gêne des piétons et des véhicules, les étals sont formellement interdits, de même que les tables, les tréteaux, et même les chaises ! Pour se conformer à la législation, les brins devront être disposés dans un simple panier ou dans un seau.
🌱 Vous avez prévu de vendre du #muguet pour le #1erMai ? Soyez attentifs, les conditions de vente peuvent varier selon les communes 👉 https://t.co/04VtnesRmE pic.twitter.com/s4qwbyccBi
— Ministère de l’Intérieur (@Place_Beauvau) 28 avril 2019
Cette tradition datait de l’antiquité du temps de Vichy du maréchal Pétain, en 1941.
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