Les sénateurs a examiné ce lundi 10 décembre un texte qui défend le paiement en espèces des taxes dans les centres des finances publiques. L’Etat envisage de confier cette tâche à des prestataires.
Selon Berçy : "La manipulation des espèces est une plaie pour les agents, une mission pénible et qui prend un temps fou". De ce fait, il a été décidé dans le cadre de la direction générale des finances publiques (DGFIP) que les agents ne prendront plus en charge l’encaissement de liquides. Selon la commission des Finances du Sénat, cité par Europe1, cela engendrerait la suppression de 125 postes à temps plein, ainsi que six millions d’euros par an. Ce qui ferait des économies à l’Etat.
Le Sénat étudie et devrait se prononcer ce lundi sur le projet de loi de finances sur l’article 63, visant à interdire le paiement en liquide des impôts, taxes et amendes au guichet des centres des finances publiques. Un texte que les députés ont déjà approuvé et qui prévoit que les encaissements soient assurés par des prestataires sélectionnés lors d’un ou plusieurs appels d’offres l’année prochaine. Parmi les candidats pourraient figurer les bureaux de tabac ou La Poste.