Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a indiqué mardi que l’Etat français n’impose pas la destitution du patron emblématique de Renault-Nissan Carlos Ghosn, arrêté au Japon.
[Soupçonné de dissimulation de revenus, Carlos Ghosn a été interpellé lundi 19 novembre à Tokyo (Japon)->https://www.linfo.re/monde/asie/dissimulation-de-revenus-nissan-fait-des-revelations-sur-carlos-ghosn] et placé en garde à vue. [Bruno Le Maire->https://www.linfo.re/tags/bruno-le-maire] a affirmé que la France n’allait pas demander à ce que ce patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi soit destitué, faute de preuve. Afin de recueillir les documents nécessaires, il va s’entretenir avec son homologue japonais.
Avec Gérald Darmanin, Bruno Le Maire aurait demandé aux services de Bercy d’effectuer une vérification de la situation fiscale de Carlos Ghosn, en France. Mais rien de particulier n’aurait été relevé.
Le ministre de l’Economie a toutefois fait savoir sur FranceInfo que l’Etat Français voudrait qu’une "gouvernance intérimaire" soit rapidement mise en place pour [Renault->https://www.linfo.re/tags/renault]. Il estime que Carlos Ghose "est de fait plus en état de diriger le groupe". L’Etat détient désormais 15% de Renault. Bruno Le Maire devrait recevoir les administrateurs de l’Etat au sein du groupe ainsi que l’administrateur de référence Philippe Lagayette.
(Source : Le Figaro)