PSA Peugeot Citroën a annoncé la suppression de 8000 postes en France. Dès 2014, le site d’Aulnay où 3000 salariés travaillent sera fermé.
Avant même le début du comité central d’entreprise de ce jeudi, les pires craintes des salariés et des syndicats de PSA Peugeot Citroën sont devenues réalité. La direction du groupe a annoncé l’arrêt de la production sur le site d’Aulnay dès 2014, au sein duquel travaillent 3000 salariés. En totalité, près de 8000 emplois vont disparaître, dont 6500 départs nets.
En raison de la mauvaise santé financière du groupe, le groupe PSA Peugeot Citroën a pris des mesures drastiques, avec notamment la fermeture totale de l’usine d’Aulnay-sous-Bois en Seine Saint-Denis. Un plan de départs volontaires doit concerner 3600 postes "hors production", dont 1407 en recherche et développement, 1325 à la direction industrielle, 570 à la direction des marques et 284 dans les autres directions.
Concernant Aulnay, le patron de PSA Philippe Varin a déclaré que "personne ne sera laissé au bord du chemin". La fin de la production à Aulnay est la première fermeture d’usine automobile depuis Renault à Boulogne-Billancourt en 1992.
Le plan de restructuration touchera également le site de Rennes où il "conduirait à un redéploiement des effectifs de 1.400 emplois sur un total de 5.600 salariés". Denis Martin, directeur industriel de PSA, a pris jeudi "l’engagement d’un nouveau véhicule à Rennes en 2016", "équivalent du C4 Picasso" selon les syndicats.
Des représentants de l’Etat ont immédiatement réagi à cette annonce. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a annoncé qu’un expert se pencherait sur le situation de PSA Peugeot Citroën pendant 15 jours.