La Caisse des Allocations Familiales (CAF) a relevé en 2010 plus de 13 000 cas de fraudes, soit une hausse de 10% par rapport à l’année précédente rapport Le Parisien qui a eu accès à un rapport interne de la CAF.
Ces fraudes coûtent " un peu moins de 100 millions d’euros ", mais environ 90% des sommes versées ont pu être récupérées par la Caf. Au total, quelque 200 000 allocataires auraient fraudé en 2010. " Le nombre des fraudeurs est toujours à peu près le même. Simplement, on en repère de plus en plus ", souligne le rapport interne de la Caf. De plus en plus de fraudeurs se sont fait prendre car " globalement, les contrôles sont très efficaces ".
La fraude la plus fréquente concerne le RSA (Revenu de solidarité active). Selon la Caf, les fraudeurs sont pour la plupart des adeptes du travail au noir. " Ils reprennent une activité professionnelle mais ne le déclarent pas ", d’après le rapport. Ce type de délit est passible d’amende, parfois même d’emprisonnement dans les cas les plus graves.
D’après le document officiel de la Caf, les sommes indument versées ont légèrement diminué. Elles "passent de 2,07 milliards d’euros à 1,98 milliard d’euros entre 2009 et 2010", et "96,16% des sommes versées par la branche famille - soit au total 59,6 milliards d’euros - ont été versées à bon droit".
Le niveau de fraudes enregistré l’an dernier reste toutefois relativement faible. En 2007, l’on assistait à une augmentation record de 73%.
