Mercredi, la CGT, la direction de GM Strasbourg, un représentant de GMC et la direction départementale du travail sont parvenus à signer un accord pour la reprise de l’usine strasbourgeoise, spécialisée dans les boîtes de vitesse.
L’accord met ainsi un terme à plusieurs jours de négociations tendues. En effet, la CGT, deuxième syndicat dans l’entreprise, s’est opposée au projet de reprise des activités conditionnée par une réduction de 10 % du coût de la main d’œuvre, et ce, malgré le vote favorable des salariés. Un comité d’entreprise réunissant les quatre syndicats de l’usine a été constitué pour entériner définitivement le projet. Mais comme prévu, la CGT a voté contre, coupant court aux trois autres - la CFDT (majoritaire), la CFTC et la FO - qui avaient paraphé le projet vendredi dernier. En effet, GMC souhaitait une décision unanime des syndicats avant d’entamer le projet de reprise. Ainsi, la situation a failli dégénérer vendredi quand une dizaine de délégués CGT avaient été bloqués dans leur local syndical par plusieurs dizaines de salariés mécontents.
Mercredi, les négociations ont repris et un accord a finalement été trouvé. La CGT, qui n’a toujours pas signé le projet, s’engage alors à ne plus le contester sous aucune forme et moyen. Du côté de GMC, le géant américain s’engage à ce que son offre de reprise ne soit plus conditionnée par la signature de l’ensemble des organisations syndicales.
Pour rappel, GMC a prévu de reprendre totalement ses activités dans l’usine de Strasbourg en prévoyant une baisse de 10 % des coûts de main d’œuvre par une réduction des RTT (réduction du temps de travail) ainsi qu’un gel des salaires sur deux ans.