Le fabricant français de tubes sans soudure, Vallourec, a annoncé la suppression de quelque 2 950 postes dans le monde. Il s’agit du premier plan social auquel Élisabeth Borne, fraîchement nommée à Matignon, est confrontée.
Dans un communiqué, le groupe Vallourec a fait part de la suppression de quelque 2 950 emplois dans le monde, dont 320 en France. Une décision qui est nécessaire à la suite notamment de la fermeture de ses sites allemands et aussi après la suppression d’environ 550 postes dans des fonctions support.
Pour rappel, l’entreprise française a annoncé mi-novembre la mise en vente de ses activités en Allemagne et l’arrêt de la fabrication en Europe de tubes pour l’industrie. Une annonce qui avait eu lieu après un long processus de restructuration financière. Selon les explications du groupe Vallourec, la fermeture des activités allemandes a été annoncée parce qu’aucun acheteur crédible n’a été identifié.
De son côté, Bercy a réagi mercredi soir à cette annonce de suppression massive de poste en déclarant : "Nous demandons à Vallourec que les conséquences du plan sur les activités françaises soient minimisées".
Selon toujours le ministère de l’Economie, "nous exigeons un maintien et un renforcement du pôle de forge, filetage, recherche et développement d’Aulnoye-Aymeries (Nord)". L’État contrôle encore 2,3 % du capital de Vallourec via la Banque publique d’investissement (BPI), rappel 20 Minutes.
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