L’Agence Française de Développement a atteint un niveau historique d’activité en Outre-Mer avec 1,1 milliard d’euros d’autorisations d’engagement en 2011.
Selon le bilan de l’Agence Française de Développement présenté hier par Dov Zerah, le directeur général, l’Agence Française de Développement a largement investi en Outre-Mer avec "un niveau historique d’activité " en 2011, faisant état d’ 1,1 milliard d’euros d’autorisations d’engagement.
"L’Agence a renforcé son appui aux collectivités locales et développé sa palette d’outils financiers pour accompagner le secteur privé.", rapporte le directeur général. Implantée dans 9 collectivités et départements d’Outre-mer, l’Agence française de développement a financé et accompagné les acteurs publics et privés dans leurs projets de développement local. Une action qui vise à remplir les objectifs fixés par le Conseil interministériel de l’Outre-mer.
L’Agence tient un rôle particulièrement déterminant auprès des collectivités locales ultramarines, dans l’élaboration et le financement de leurs programmes d’investissement dans des secteurs prioritaires comme l’éducation, l’aménagement, l’environnement (eau, assainissement, déchets…) et la santé. Entre 2010 et 2011, l’appui au secteur public a augmenté de 40%, représentant aujourd’hui 55% de l’activité de l’AFD en Outre-mer. Un soutien financier également dans le secteur privé avec plus de 500 millions d’euros. Un nouvel outil : le prêt direct aux entreprises a permis d’appuyer de nombreuses sociétés ultramarines. En 2011, 27 millions d’euros de ces prêts ont été accordés.
Construction de logements sociaux, travaux d’assainissement du réseau d’eau potable...L’AFD vise à améliorer les conditions de vie des populations de l’Outre-Mer . Pour son directeur général Dov Zerah, : « Le plan d’orientation stratégique de l’Agence pour la période 2012-2016 réaffirme clairement la priorité accordée à l’Outre-mer pour favoriser le développement endogène inscrit dans l’action du Comité interministériel de l’Outre-mer de 2009. Notre soutien passera par l’accompagnement financier et l’appui-conseil des secteurs public et privé, la mise en œuvre d’un ambitieux plan pour l’habitat et l’aménagement urbain ainsi que par l’appui à une meilleure intégration des territoires dans leur environnement régional ».