Des changements vont entrer en vigueur ce vendredi 1er mars dans différents domaines.
Le gouvernement a déjà fait part de sa volonté de réduire la consommation de tabac en France. Il a ainsi pour objectif de porter le prix moyen du paquet à 10 euros en 2020. Pour l’atteindre, plusieurs hausses de prix seront bien évidemment prévues, d’après Le Dauphiné Libéré. La première augmentation qui était prévue au 1er avril intervient finalement ce vendredi 1er mars. Le paquet de cigarettes va ainsi augmenter de 50 centimes d’euro. Et ce prix va encore augmenter trois fois jusqu’en 2020.
Pour mieux former les jeunes, à partir de 14 ans, à la conduite d’un cyclomoteur inférieur à 50 m3 et de voiturettes, le permis AM (anciennement BSR ou Brevet de sécurité routière) change à partir de ce vendredi. Désormais, la formation comptera une heure supplémentaire pour compter ainsi 8 et seront réparties en deux demi-journée. Une séquence de sensibilisation aux risques routiers sera ainsi effectuée pendant cet horaire et la présence d’un des parents ou représentant légal est imposée.
Lancé en 2009, le dispositif d’incitation à la rénovation immobilière est en perte de vitesse. Pour y remédier, une simplification de l’éco-PTZ ou Prêt à Taux zéro a été instaurée et ces ajustements entrent en vigueur à partir de ce vendredi 1er mars. Le budget 2019 a ainsi aligné les conditions d’éligibilité sur les critères d’obtention du Crédit d’impôt pour la transition écologique (CITE). A savoir : la suppression de la condition de bouquet de travaux, l’uniformisation de la durée d’emprunt à 15 ans et l’élargissement de la liste de travaux éligibles. L’éco-PTZ est aussi cumulable, c’est-à-dire que vous pouvez bénéficier simultanément de l’éco-PTZ et du CITE.
Les dispositions relatives au séjour, à la nationalité et à l’intégration des étrangers en situation irrégulière entrent en vigueur à partir du 1er mars. Ces dispositions entrent dans le cadre de la loi asile et immigration portée par Gérard Collomb et promulguée le 10 septembre 2018.
A partir de ce vendredi 1er mars, toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés ont l’obligation de publier un index de l’égalité salariale hommes-femmes. Ce dernier va permettre de mesurer les écarts de salaires entre les femmes et les hommes pour en finir avec les 9% d’écarts de salaire injustifiés qui perdurent entre les deux sexes. Les entreprises auront trois ans pour se mettre en conformité, faute de quoi elles devront payer une amende.