En Grèce, le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce s’est contracté de 6,2% au deuxième trimestre. Le pays averse sa cinquième année de récession et affiche un taux de chômage à hauteur de 23%.
Selon les premières estimations rendues publiques ce lundi 13 août par l’autorité des statistiques grecques : "le Produit Intérieur Brut (PIB) de la Grèce plonge de 6,2% au deuxième trimestre 2012, après une contraction de 6,5% au premier trimestre 2012, sur un an".
Accablée par sa dette publique et la politique d’austérité, le pays traverse sa cinquième année consécutive de récession. "La contraction cumulée de l’économie devrait atteindre les 20% d’ici à la fin de l’année. Athènes a prévenu que la barre des 7% de récession pourrait être franchie en 2012".
"Le gouvernement a multiplié les programmes d’austérité tous plus sévères les uns que les autres en échange de l’aide internationale -Union européenne et Fonds monétaire international, FMI- qui a évité la faillite du pays depuis mai 2010".
La Grèce, qui connaît sa cinquième année de récession consécutive, a vu exploser son taux de chômage : "près d’un Grec sur quatre étant désormais privé d’emploi, et la situation ne devrait pas s’améliorer à court terme".
Le Premier ministre grec Antonis Samaras a prévenu fin juillet que le recul de l’activité économique pourrait dépasser 7% cette année.
La Grèce doit faire 11,5 milliards d’économies pour 2013 et 2014
"Le gouvernement doit ainsi présenter en septembre à la troïka représentant ses créditeurs un nouveau paquet de mesures d’économies de 11,5 milliards pour les années 2013 et 2014, qui doivent notamment inclure de nouvelles réductions ciblées de salaires dans la fonction publique et de retraites".
Ce nouvel effort demandé aux Grecs est "une condition préalable au déblocage, crucial pour le pays au bord de la cessation de paiement, de la tranche de plus de 31 milliards d’euros du prêt UE-FMI de 130 milliards accordé au pays en hiver."
Source : Les Echos / Le Nouvel Observateur