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Le taux de chômage en France est ramené à 7,4% au quatrième trimestre. Il s’agit du taux le plus bas depuis près de 15 ans.
La ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, s’est félicitée de la baisse du chômage sur France Inter, relayé par France Info. "C’est une excellente nouvelle, on a un taux de chômage au plus bas depuis près de 15 ans", a-t-elle salué vendredi 18 février après l’annonce de la baisse à 7,4% au quatrième trimestre. Cette diminution est due au résultat des réformes qui ont été menées depuis le début du quinquennat et de toutes les mesures qui ont été prises pendant la crise.
La ministre s’est également exprimée sur le recul du chômage des jeunes. Selon ses dires, c’est le taux le plus bas depuis près de 40 ans, puisqu’il diminue fortement (- 3,6 points) pour atteindre 15,9%, d’après l’Insee.
"On a agi, on a lancé dès l’été 2020 le plan ’1 jeune 1 solution’, parce qu’on avait en tête que pendant la crise de 2008-2009, le taux de chômage des jeunes avait explosé de 30%", a-t-elle détaillé.
Elisabeth Borne a par ailleurs, évoqué le lancement du contrat d’engagement jeune pour que chaque jeune puisse accéder au plus vite à l’emploi.
Durant cette interview, la ministre a assuré qu’elle continue à travailler sur les demandeurs d’emploi de longue durée tout en souhaitant encourager des contrats de qualité, plus longs.
"C’est notamment le sens de l’assurance chômage", a-t-elle précisé. Elle a par ailleurs, mentionné son "double objectif" : faire qu’il soit plus intéressant de travailler que d’être au chômage et instaurer un système de bonus-malus pour les entreprises, pour les inciter à proposer des contrats de travail plus longs.
Outre la baisse du chômage, E. Borne a aussi parlé du pouvoir d’achat. Selon elle, le Smic a été revalorisé deux fois ces derniers mois, 3,1% au total. Elle a appelé les secteurs professionnels à prendre leur part.
"Mon sujet, c’est que les branches professionnelles revalorisent aussi leurs grilles salariales", a renchéri la ministre. Cette dernière a aussi signifié suivre, "de près", les secteurs qui ont des grilles de rémunération dont les premiers niveaux sont en dessous du Smic.
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