Croissance en 2025 : la prévision revue à la baisse, selon la ministre du Travail

LINFO.RE – créé le 5.04.2025 à 04h25 – La rédaction

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"On est plutôt vers 0,7 %, qui sont les prévisions de croissance de la Banque de France, tout à fait", a précisé la ministre en charge du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet.

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Prévision de croissance revue à la baisse

Le gouvernement a jusqu’ici tablé sur une croissance de 0,9 % en 2025, mais "un nouvel objectif devrait être fixé prochainement par le gouvernement", a indiqué le ministre de l’Economie Eric Lombard mardi.
Invitée de France 2, la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a confirmé que désormais, l’exécutif s’oriente vers une prévision alignée sur celle de la Banque de France, à savoir 0,7 %, rapporte Le Parisien.
Devant la Commission des finances, le gouverneur François Villeroy de Galhau a récemment estimé que la croissance française est ralentie, mais elle "restera positive en 2025", à 0,7 %, et l’inflation demeurerait contenue à 1,3 % en indice harmonisé.

Une conjoncture jugée délicate

Lors des questions au gouvernement, Eric Lombard a souligné la fragilité actuelle de l’économie française. Il a notamment cité le niveau élevé de l’épargne des ménages, combiné avec la hausse des taux d’intérêt de long terme.
Il a également exprimé ses inquiétudes face aux décisions commerciales imminentes des Etats-Unis. Selon lui, les hausses de droits de douane envisagées par Washington pourraient freiner davantage la croissance française dans les semaines à venir.

Inquiétudes autour du protectionnisme américain

Interrogée sur les annonces de D. Trump, Astrid Panosyan-Bouvet a reconnu une réelle inquiétude concernant les déclarations sur les droits de douane. Elle a déclaré que ces mesures risquent de remettre en cause des décennies de libéralisation du commerce mondial. "On voit bien qu’on est en train de détricoter 80 ans d’ouverture des frontières et on est forcément inquiet parce que les droits de douane", a-t-elle renchéri. Pour elle, le protectionnisme est inefficace, tant pour les pays qui l’appliquent que pour ceux qui en subissent les conséquences.