Les investisseurs redoutent la solidité du système bancaire européen notamment des banques françaises. La situation actuelle affole la France et les autorités s’efforcent de rassurer le marché où les établissements financiers font face à des difficultés à cause de la crise de la dette.
Les banques de France se trouvent menacées par une dégradation de la note de la dette par l’agence Moody’s. Les hauts responsables du pays tiennent à défendre ces établissements en assurant que les banques n’ont ni problème de liquidité ni problème de solvabilité et qu’elles sont assez solides pour résister à un éventuel non paiement par la Grèce. Des déclarations qui n’ont pas suffi à convaincre les opérateurs financiers car ils sont toujours inquiets en attendant le verdict prononcé par Moody’s dans les prochains jours.
Le Fonds Monétaire International (FMI), en la personne de Christine Lagarde a même annoncé la possibilité de liquidité pour le système bancaire français. Eric Besson, ministre français de l’Industrie a tout de suite lancé une réplique selon la quelle une nationalisation des banques serait "totalement prématurée".
Les banques les plus touchées sont la Société Générale, le Crédit Agricole et BNP Paribas. Cette dernière a prêté près de 5 milliards d’euros à la capitale grecque, la Société Générale 2.6 milliards et le Crédit agricole, 650 millions. Si la Grèce ne paie pas ses dettes, la cours chutera brusquement et les conséquences s’en suivront.