Ce second projet de loi de finances rectificative tient en compte le « plan » de 110 milliards d’euros annoncé par le gouvernement face à "l’urgence économique" en cette épidémie de coronavirus.
Le texte a été voté à l’Assemblée nationale dans la nuit de vendredi à samedi. Les députés ont adopté un nouveau budget aux dépenses considérablement alourdies face à la crise du coronavirus. Le "plan" de 110 milliards d’euros annoncé par le gouvernement face à "l’urgence économique" comprend un soutien aux entreprises, une aide aux plus modestes et une prime aux soignants. Ce second projet de loi de finances rectificative, après celui de fin mars, est attendu au Sénat mardi. Malgré des réserves, l’opposition entre autres LR et le PS ont appuyé ce texte alors que les communistes et les Insoumis s’y sont opposés, rapporte Le Figaro.
Dans les détails, 24 milliards d’euros seront alloués à quelques crédits destinés au chômage partiel, dont un tiers pris en charge par l’Unedic. "Près de 9 millions de salariés aujourd’hui sont au chômage partiel", ce qui doit éviter des “licenciements de masse", a estimé Bruno Le Maire sur le récit du Huffington Post. Ce nouveau budget porte également à 7 milliards d’euros le fonds de solidarité en faveur des très petites entreprises et des indépendants. Par ailleurs, ce texte de loi finance accorde la prime exceptionnelle de 500 à 1500 euros aux soignants. Enfin, il comprend une aide aux ménages les plus modestes (allocataires des minimas sociaux) de 150 euros, plus 100 euros par enfant.
>>> A lire aussi : Bercy demande aux "grandes foncières" d’annuler 3 mois de loyers pour les petits commerces fermés