Avec l’aide de la CFDT, les 130 salariés de Carrefour Saint-Egrève ont eu gain de cause contre le groupe de distribution devant les prud’hommes de Grenoble.
Carrefour est ainsi contraint de payer une somme allant jusqu’à 3 500 euros à chacun des salariés qui ont réclamé à leur employeur le paiement des temps de pause fixés à hauteur de 5 % du temps de travail.
Le groupe a intégré le paiement des temps de pause dans la rémunération de ses salariés, ce qui a pour effet de faire passer les salaires sous la barre de Smic. Le conseil de prud’hommes de Grenoble a ainsi condamné le distributeur pour "ne pas avoir respecté les salaires minima garantis par la convention collective". Le groupe a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits similaires.