La dette publique de la France ne cesse de connaître une hausse. Avec une augmentation de 51,6 milliards d’euros au premier trimestre de l’année, ce qui représente 97,5% du PIB, la France enregistre la plus forte hausse qu’elle n’a jamais connue depuis 2012.
Une mauvaise nouvelle pour les Français. Selon les statistiques publiées ce mardi 30 juin par l’Insee, la dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d’euros au premier trimestre. Fin mars, elle totalise ainsi 2. 089,4 milliards d’euros. Elle représente selon les études effectuées 97,5% du PIB, soit une ardoise de 30 000 par Français.
La dette publique de la France en 2014 représentait 95,6% du PIB. Il s’agit alors de la plus forte hausse que le pays n’a jamais connue depuis le premier trimestre 2012. Et elle a largement déjà dépassé la prévision du gouvernement d’ici fin 2015 évaluée à 96,3% du PIB ou encore celle de 2016 qui devrait culminer à 97% du PIB.
Cette situation de la France est moins pire que celle de la Grèce, mais le faite que la dette ne cesse d’augmenter, reste très inquiétante. Rien que l’année dernière, la dette de la France a augmenté plus vite que par rapport à la moyenne des autres pays européens. Son poids sur le PIB n’est pas comparable au cas des autres pays comme l’Italie ou encore l’Espagne qui sont encore supérieur à la France. Mais il faudra souligner qu’il est supérieur à celui de Royaume-Uni, et se trouve à une vingtaine de points au dessus de celui de l’Allemagne.
La part de l’Etat dans cette dette évoquée par l’Insee pour le premier trimestre de l’année a alors augmenté de 37,1 milliards d’euros pour atteindre la totale de 1 647,3 milliards. La dette nette des administrations publiques, elle s’est élevait à 1 868,0 milliards fin mars, soit 87,1% du PIB, contre 86,8% à la fin 2014. Et cette petite hausse s’explique, selon l’Insee, par "la forte hausse de la trésorerie de l’Etat (+31,9 milliards) et des administrations de sécurité sociale (+5,0 milliards)".