Mercredi soir, les députés ont voté favorablement pour le plan économique du gouvernement. Les dépenses de l’état en 2014 sauveront donc 1.6 milliard, une loi décidée au cours des débâts sur le budget rectificatif.
Une prolongation d’une année sur la majoration des impôts des sociétés du gouvernement Fillon a également été votée jusqu’à fin 2016. Instaurée en 2011, cette action a été poursuivie par la gauche jusqu’à fin 2015 avant cette nouvelle mesure.
Pourquoi 1.6 milliards d’euros ? Le gouvernement a décidé d’annuler les 635 millions d’euros de crédits qui ont été suspendus par mesure de prudence. D’autres épargnes sur des dépenses diverses ont également atteint les 965 millions d’euros. Les députés ont rejeté l’amendement mise en place par la gauche concernant le rejet de toutes ces économies. « Car, disent-ils, il y a eu non-acceptation de l’austérité budgétaire. ». Un problème qui a été voilé rapidement par le sujet des crédits écologiques et des emplois aidés.
Les députés, quant à eux, ont rejeté l’amendement écologiste des 20 frondeurs socialistes. Une requête qui demandait l’annulation des 220 millions d’euros d’économies pour les investissements sur « la transition écologique et énergétique. » d’après l’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot dans sa réponse au secrétaire d’Etat au budget Christian Eckert, « Il y a réellement des projets concrets pour la transition énergétique. » quand celui-ci avait annoncé qu’on voyait par-là des crédits non consommés.
Une déclaration de M.Eckert invite chaque membre de l’assemblée à prendre chacun leurs responsabilités. « Si toutes les priorités sont mises en place, je vois mal comment on peut restreindre les dépenses publiques. » déplore-t-il.
Par ailleurs, un amendement sur l’ajout de 50 000 emplois d’avenir en plus pour les jeunes a été déposé par les députés socialistes Jean-Marc Germain, Pierre-Alain Muet et Karine Berger.
La demande concernant les 45000 emplois d’avenir seront bien financés d’après le ministre du travail François Rebsamen. Un seul amendement a été rejeté afin de préserver 127 millions d’euros pour la politique de l’emploi.
Les socialistes ont alors vu deux de leurs amendements se faire refuser, des demandes qui visaient à détacher l’impôt sur les sociétés d’après les dépenses réalisées par chacun suivant leurs tailles.