Environ 12 700 migrants, dont 4 000 enfants, se retrouvent dans la rue, après l’incendie ayant ravagé leur camp. La France se dit "prête à accueillir" une centaine d’entre eux.
Le président de la République, Emmanuel Macron, avait promis que la France serait solidaire avec la Grèce, après l’incendie ayant touché le camp grec de l’île de Lesbos, mercredi 9 septembre. Au micro du Parisien, le secrétaire d’État aux Affaires Européennes, Clément Beaune, a confirmé que la France allait prendre en charge des réfugiés du camp, dans les prochains jours, en particulier les mineurs étrangers.
"Nous sommes prêts à accueillir, dans les prochains jours, une centaine de migrants parmi ceux qui ont vécu le drame du camp de Moria. Notamment des mineurs isolés.", a-t-il ajouté.
Vendredi dernier, Berlin avait annoncé que dix pays de l’Union européenne (UE) s’étaient déjà engagés à accueillir 400 migrants mineurs non accompagnés. Il s’agit, entre autres, de la France, l’Allemagne, la Belgique, la Finlande, la Slovénie, le Luxembourg, le Portugal, la Croatie ou encore de la Suisse (hors UE).
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les pays de l’UE à la solidarité pour accueillir les réfugiés du camp de Moria. "C’est une tragédie immense (...) À mon avis, la seule solution, c’est le transfert de ces réfugiés sur le continent et j’espère qu’il y a de la solidarité européenne", a-t-il estimé dans un entretien à la chaîne de télévision TV5Monde, samedi.
L’incendie a laissé près de 12 700 personnes, dont 4 000 enfants, sans abri. Depuis mercredi, ils dorment dans les rues, dans des conditions particulièrement difficiles, relate Le Figaro. Samedi 12 septembre, des affrontements ont éclaté entre les migrants et la police.
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