D’après une enquête du Washington Post et du Spiegel, un officier des forces spéciales ukrainiennes aurait joué un rôle central dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait pourtant maintes fois nié que son pays était impliqué.
Pour rappel, des incidents majeurs avaient eu lieu sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 qui traversent la mer Baltique pour relier la Russie à l’Allemagne le 26 septembre 2022. Des explosifs avaient été utilisés pour les saboter. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer les responsables de ces opérations. La situation était particulièrement délicate en raison du contexte de guerre en Ukraine.
Cet incident avait eu des répercussions significatives sur le plan géopolitique. Le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 avait entravé une voie essentielle pour les exportations de gaz russe vers l’Europe. Cet incident avait alors exacerbé les tensions déjà élevées suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.
Les explosions ont été imputées à l’Ukraine, la Russie et les États-Unis, bien que toutes ces parties aient nié leur implication. Selon une enquête réalisée conjointement par le Washington Post et le Spiegel, Roman Tchervinski, un commandant des forces spéciales ukrainiennes était impliqué dans l’acte de sabotage des gazoducs Nord Stream dans la mer Baltique.
Roman Tchervinski aurait été le "coordinateur" de ce sabotage. Il aurait supervisé l’organisation logistique et dirigé une équipe de six personnes ayant utilisé un voilier et du matériel de plongée pour placer des charges explosives sur les pipelines, selon ces journaux. Il n’était cependant pas seul dans cette action et aurait reçu ses directives de supérieurs ukrainiens.
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