La procureure de la République de Besançon a convoqué la presse afin de recadrer "la folie médiatique" autour du meurtre d’Alexia Daval. D’après ses dires, son mari bénéficie toujours de la présomption d’innocence.
L’engouement médiatique autour de l’affaire de meurtre d’Alexia Daval a fini par excéder la procureure de Besançon. Lors d’un point de presse, elle a fait une mise au point auprès des journalistes, avant de pointer du doit toute cette "folie médiatique". "Derrière cette histoire qu’on déroule de manière aussi indécente, se joue le destin d’un homme qui doit bénéficier de la présomption d’innocence, bafouée chaque jour depuis son interpellation, son procès que l’on fixe déjà", a déclaré Edwige Roux-Morizot le jeudi 1er février 2018.
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Ce recadrage sévère intervient après que les médias ont dévoilé le contenu d’un échange SMS entre la victime et son mari Jonathan Daval. Les messages avaient été envoyés juste avant le meurtre et les propos y étaient assez intimes. Pour la procureure de Besancon, cette divulgation consiste simplement à salir la mémoire d’Alexia Daval. "Cette affaire, c’est aussi une jeune femme morte il y a si peu de temps, dans des conditions terribles, et dont la mémoire est chaque jour salie un peu plus", insiste-t-elle.
Pour rappel, Jonathan Daval a confessé le mardi 30 janvier 2018 le meurtre de sa femme au cours d’une dispute.
Source : RTL