En déplacement à Mayotte, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn n’a fait aucune annonce. En revanche, elle a été accueillie avec une pile de revendications.
Dans le cadre de son voyage à Mayotte, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a visité lundi un hôpital à Dzoumogné. Elle a pu discuter avec des agents hospitaliers auxquels elle a reconnu que le manque de personnel aboutit à un glissement des tâches. Pour cette visite de 24 heures dans le département, la ministre n’a pas prévu de faire d’annonces. "Je viens compiler les informations pour bâtir un Plan Santé spécifique pour Mayotte, ce que j’ai entendu et vu aujourd’hui, je ne pourrai pas l’oublier", a-t-elle déclaré sur le récit du Journal de Mayotte. Elle a ajouté qu’elle était en train de réfléchir à des mesures spécifiques.
A son arrivée dans l’établissement, Agnès Buzyn a eu droit à une tonne de revendications. Des drapeaux du syndicat Sud étaient élevés en plus des revendications affichées sur les banderoles et les dossards. "Bienvenue en Sous-France" ou encore "Surcharge de travail, augmentation des effectifs", pouvait-on lire sur certaines pancartes. D’autres ont pointé l’engorgement par les étrangers en situation irrégulière avec des mots criant : "Je travaille, tu travailles…. Ils profitent".
A la maternité de Mamoudzou, Agnès Buzyn a reconnu l’activité énorme assurée par les professionnels sur place. "Il faut les aider parce que l’activité augmente énormément vu le nombre des personnes qui viennent accoucher à Mayotte", a déclaré la ministre sur le récit de la 1ere.francetvinfo.fr. Elle a d’ailleurs insisté sur le travail remarquable effectué par ces professionnels. Cependant, la ministre a assuré que "nous allons devoir accompagner cette augmentation d’activités".
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