Mardi 17 octobre, l’Etat a lancé une plateforme s’assistance aux victimes de la cybercriminalité en France.
La plateforme cybermalveillance.gouv.fr est destinée à tous les citoyens victimes de cybercriminalité qu’il s’agisse de particuliers, d’entreprises ou bien de collectivité. En cas de piratage informatique ou de demande de rançon, il est possible de se rendre sur le site en question pour avoir de l’aide. La plateforme met en relation les victimes et les spécialistes qui peuvent les soutenir.
Avant d’être élargi sur le reste du territoire français, la plateforme a d’abord été en phase de test depuis fin mai dans les Hauts-de-France. Mardi dernier, elle compte 1 123 prestataires issus des quatre coins du pays.
Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), Guillaume Poupard, s’est exprimé au sujet de cette plateforme d’assistance. Il a indiqué que celle-ci a pour mission principale "d’aider nos concitoyens, d’aider nos PME, à trouver de l’aide, le jour où malheureusement le malheur arrive". Pour rappel, l’Anssi est a priori chargée de la protection des réseaux de l’Etat et des opérateurs d’importance vitale tout en assurant de porter assistance aux grandes entreprises en cas de besoin.
La plateforme emploie six personnes pour l’instant. Sa gestion est assurée par un groupement d’intérêt public (GIP) baptisé Acyma avant le recrutement l’an prochain de spécialistes de la cybersécurité.
Le directeur général du GIP Acyma, Jérôme Notin a tenu à souligner que parmi les 724 victimes de cyberpiratages répertoriées dans les Hauts-de-France depuis le 30 mai figurent 64% de particuliers, 30% d’entreprises et 6% d’administrations.
Selon les dernières statistiques, 202 particuliers de la région se sont manifestés pour demander de l’aide à cause de ransomwares (ou rançongiciels), un logiciel malveillant cryptant les données et réclamant une rançon pour les décrypter.
(Source : europe1.fr)
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