L’enquête administrative vise à faire la lumière sur une éventuelle défaillance après la remise en liberté de l’homme qui a tué deux femmes à la gare de Marseille dimanche.
Le ministre de l’Intérieur était l’invité dimanche de BFMTV. "Nous regarderons ce qui n’a pas marché, et là où ça n’a pas marché, il y aura à la fois des rectifications, mais en même temps des sanctions", a promis Gérard Collomb.Il assure que les conséquences seront tirées après l’enquête administrative sur les conditions de la remise en liberté d’Ahmed Hanachi, la veille de son attaque à Marseille.
"Je peux vous dire que ça va être pour moi une préoccupation essentielle que de regarder tous les dysfonctionnements et d’y mettre fin", a assuré Gérard Collomb. L’attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Daech, mais les enquêteurs s’interrogent depuis sur les liens entre l’assaillant, qui a été abattu, et le groupe terroriste. "Je ne sais pas si le lien est direct, c’est l’enquête qui le montrera. Mais en tout cas que [Daech] l’ait inspiré idéologiquement, oui", a déjà estimé le ministre de l’Intérieur.
Attaque à Marseille : Collomb reconnaît des "dysfonctionnements"https://t.co/P2AhCS3jfm pic.twitter.com/qWi3Q1vknm
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Attaque à Marseille : "On s'aperçoit qu'il existe un certain nombre de dysfonctionnements", pour Gérard Collomb pic.twitter.com/mHC3MtKXTS
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