Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait le point concernant la variole du singe. Plus de 70 000 cas détectés dans le monde depuis le début de la maladie.
La variole du singe a été détectée pour la première fois en mai. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le point sur cette épidémie mercredi 12 octobre.
Plus de 70 000 cas ont été enregistrés dans le monde, dont 42 000 dans la région d’Amérique et presque 25 000 en Europe.
Comme le rapporte 20 Minutes, 26 décès sont à déplorer cette année, selon Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le patron de l’OMS a par ailleurs, indiqué une régression de la maladie, mais il faut rester prudent. "Au niveau global, le nombre de cas baisse, mais la semaine dernière 21 pays ont vu leur nombre de cas s’accroître", a-t-il noté. Il a aussi précisé devant la presse à Genève, que la région d’Amérique est fortement touchée par la variole du singe avec près de 90 % des cas de la semaine dernière.
D’après Tedros Adhanom Ghebreyesus, une épidémie qui ralentit peut être une épidémie plus dangereuse, puisqu’on peut penser que la crise est terminée et on baisse la prudence. Ainsi, l’OMS collabore avec les pays afin d’augmenter leur capacité de suivi de l’épidémie.
Durant cette conférence de presse, le directeur de l’organisation sanitaire a fait part de ses inquiétudes face au nombre de cas au Soudan, surtout dans les camps de réfugiés à la frontière avec l’Ethiopie. "Comme la Covid-19, la variole du singe reste une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), et l’OMS va continuer à la traiter comme telle", a-t-il assuré.
Depuis le début de l’épidémie, 107 pays membres de l’OMS ont enregistré de nouveaux cas. Dans les détails, les Etats-Unis (26 723), le Brésil (8 147), et l’Espagne (7 209) sont les trois pays les plus touchés. Ils sont suivis par la France (4 043), la Grande-Bretagne (3 654), l’Allemagne (3 640), le Pérou (2 587), la Colombie (2 453), le Mexique (1 968) et le Canada (1 400).
Ces dix pays dans le monde regroupent 87 % des cas.
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