Femme découpée aux Buttes-Chaumont : son mari placé en garde à vue

Les enquêteurs s’interrogent sur le rôle du mari

Le parquet de Paris a ouvert une enquête puis une information judiciaire pour "assassinat, atteinte à l’intégrité d’un cadavre et recel de cadavre" le 17 février dernier. Cette décision a été prise après la découverte du corps découpé d’Assia M. B. dans un sac dans le parc Buttes-Chaumont (nord-est de Paris) le 13 février.µ
Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre se sont interrogées sur le rôle de Youcef M., le mari de la victime dans cette affaire. Il a été placé en garde à vue dans la matinée du jeudi 23 février, selon une source proche de l’enquête.

Plusieurs incohérences

Assia M. B., âgée de 46 ans, était mère de trois enfants de 8, 14 et 17 ans. Elle a quitté son domicile, situé à Montreuil le 31 janvier et n’a plus donné de signe de vie. Les enquêteurs de la Brigade criminelle ont avancé sur le profil de son mari et ont mis en évidence plusieurs incohérences dans son récit. En effet, Youcef M. a attendu 6 jours pour signaler la disparition de son épouse alors que cette dernière n’a pas l’habitude de s’absenter trop longtemps de chez elle. Le mari a dit qu’il n’avait pas agi plus tôt, car il était "dévasté".

D’autres éléments intrigants

Une autre incohérence a également intrigué les policiers : le 30 janvier, Youcef M. a acheté un nouveau téléphone portable, soit quelques heures avant la disparition de sa femme. A noter que l’appareil n’a jamais été retrouvé. Les policiers de la criminelle ont, par ailleurs, confirmé que le mari de la victime n’a pas cherché sa femme dans plusieurs endroits de Paris, comme il leur a pourtant indiqué durant l’enquête.

Témoignage glaçant de la sœur de la victime

Plusieurs personnes ont été entendues par les policiers depuis cette découverte macabre. Entre autres, on peut citer les trois enfants du couple, ainsi que le frère et la sœur de la victime. Les enquêteurs ont reçu un témoignage glaçant de sa sœur qui a indiqué que le 28 janvier, soit deux jours avant sa disparition, Assia M. B. lui avait confié au téléphone le sentiment qu’elle allait mourir prochainement.

Sources : BFMTV, Le Parisien

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