"Je vous engage à conclure massivement et très vite, d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée dans les branches et dans les entreprises", a fait savoir, le Premier ministre, Jean Castex, ce lundi 14 septembre.
Lors d’une visite dans une usine Bic à Montévrain, en Seine-et-Marne, ce lundi, Jean Castex a lancé un appel à l’adresse des entreprises. Il est question de signer "massivement" et "très vite" des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi, informe Le Parisien. Des signatures qui devraient être effectuées "d’ici au 1er novembre".
"C’est le premier objectif du plan de relance", a expliqué le Premier ministre qui, lors de cette visite d’usine, était accompagné par Élisabeth Borne (ministre du Travail), Bruno Le Maire (ministre de l’Économie) et Agnès Pannier-Runacher (la ministre déléguée à l’Industrie).
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Pour rappel, 35 milliards, issus du plan de relance de 100 milliards d’euros, ont été dédiés au "réarmement industriel" de la France. "Tout cela ne fonctionnera qu’à une seule et unique condition : votre totale mobilisation", a tenu à souligner Jean Castex.
Le chef du gouvernement s’est adressé aux entreprises en indiquant que ces accords d’activité partielle de longue durée "permettent d’organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage". Le Premier ministre a aussi ajouté : "Il faut y aller […] il faut s’engager, il faut négocier", rapporte Ouest France.
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L’activité partielle de longue durée présente plus d’avantages que le chômage partiel classique. En effet, ce nouveau dispositif permet, sous réserve d’un accord d’entreprise ou de branche, de "réduire le temps de travail d’au maximum 40 % pendant une période de six à 24 mois" alors que le chômage partiel classique est limité à six mois. L’activité partielle de longue durée garantit 93 % du salaire net.
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