Au moins 30 personnes se sont noyées et 75 autres ont pu être secourues après le naufrage d’un bateau au large de la côte ouest de la Turquie. Ces migrants étaient originaires de Syrie, d’Afghanistan mais aussi de Birmanie.
Samedi, une trentaine de personnes, dont des enfants ont trouvé la mort en mer Egée, alors qu’elles tentaient de rejoindre l’île grecque de Lesbos depuis la Turquie. Selon l’agence de presse turque Dogan, 75 autres ont pu être secourues par les gardes-côtes. Parmi ces migrants figuraient principalement des Syriens, des Afghans et des Birmans. L’embarcation, qui a chaviré à une cinquantaine de mètres de la cote ouest turque, a laissé s’éparpiller les gilets de sauvages et les effets personnels des migrants noyés.
Un photographe de l’AFP a vu les corps d’une vingtaine de migrants, dont plusieurs enfants. La plupart des migrants secourus étaient des femmes et des enfants, selon le photographe de l’AFP. "Nous sommes très tristes. Au moins vingt de nos amis sont portés disparus", a déclaré un survivant en pleurs à l’AFP.
"Les habitants ont été réveillés par les cris des migrants et nous menons des recherches depuis l’aube. La côte face à Lesbos fait 80 km de long. C’est difficile de tout contrôler", a expliqué Mehmet Unal Sahin, le maire d’Ayvacik, un district de la province de Çanakkale dans la région de Marmara en Turquie. Et d’ajouter : "Je crains que le bilan ne s’alourdisse à mesure que les plongeurs poursuivent leurs recherches".
Jeudi déjà, 24 migrants dont dix enfants étaient morts noyés au large de l’île grecque de Samos. Et la veille, sept personnes dont deux enfants au large de l’île de Kos. La semaine dernière, 45 migrants avaient péri dans trois naufrages dans la même zone.
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