Après le scandale de la tricherie qui touche le constructeur automobile allemand Volkswagen, les contrôles environnementaux en matière d’émission de gaz à effet de serre sont de plus en plus stricts et rigoureux. Tout récemment, le concessionnaire français, Renault, a eu un rappel à l’ordre par rapport à des véhicules trop pollueurs.
Bien qu’elle n’ait faite aucune fausse déclaration ni de tricherie, Renault a été interpellé par la commission technique indépendante chargée pour vérifier le respect des normes en vigueur. Cette mise en garde fait suite à un dépassement d’émission de dioxyde de carbone (CO2) et des oxydes d’azote de quelques voitures de la marque par rapport à la norme.
Pour rappel, les tests effectués par cette commission indépendante dans des conditions réelles ont révélé des anomalies flagrantes. Les véhicules testés hors laboratoire ont montré des signes de pollution dépassant la norme Euro 6. En effet, les conditions des tests en laboratoire ne sont pas identiques à ceux sur route. C’est d’ailleurs pour cette raison que le problème n’a pas été détecté auparavant.
Se sentant très concernée par cette affaire, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie a suivi de près le déroulement de cette histoire. " Renault s’est engagé à rappeler un certain nombre de véhicules, 15.000 véhicules, pour les vérifier et les régler correctement pour que le système de filtration fonctionne", a-t-elle déclaré lors de cette entrevue avec les journalistes.
Pour ce faire, le constructeur français s’engage à faire revenir dans les usines Renault 15.800 véhicules pour des révisions techniques et des réglages. Cette bonne foi de la marque au losange a été félicitée par Ségolène Royal qui a fait remarquer que le constructeur automobile Renault n’est pas accusé d’avoir triché. La ministre de l’Écologie a par ailleurs ajouté que "les choses peuvent être faites rapidement, car pour régler correctement un moteur il faut une demi-journée" et que " les nouvelles voitures doivent être aux normes".
Voir également toutes les déclarations de la ministre de l’Environnement Ségolène Royal et les articles sur la pollution.