Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a affirmé qu’en 2015, "onze attentats ont été déjoués" sur le sol français. Le ministre a également estimé que la prolongation de l’état d’urgence est nécessaire.
"Nous avons, depuis le printemps dernier, déjoué six attentats dont un certain nombre était commandité par ceux qui nous ont frappés le 13 novembre, les mêmes acteurs", a déclaré dimanche Bernard Cazeneuve lors de l’émission C Politique sur France 5. A en croire le ministre de l’Intérieur la liste des attaques terroristes sur le sol français auraient étaient plus longue sans le travail de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure).
Au total, "onze attentats ont été déjoués en 2015", a précisé Bernard Cazeneuve. Il s’agit, selon le ministre "d’une tuerie dans des rues" et d’une attaque "contre un lieu de concerts". Des lieux connus pour être des cibles privilégiées par les djihadistes. Des attaques qui auraient donc visé le même type de cibles que les attentats qui ont fait 130 morts, le 13 novembre 2015.
Le ministre de l’Intérieur, était également venu défendre la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois supplémentaires qui sera proposée en Conseil des ministres mercredi. Il a estimé qu’elle était nécessaire et assuré qu’il s’agissait "d’un outil de lutte contre le terrorisme, parmi d’autres mis en œuvre". Le ministre martèle que la France a besoin de l’état d’urgence "aussi longtemps qu’il y a un péril imminent". Il a en outre rappelé que "parmi ceux qui nous ont frappé le 13 novembre, tous les terroristes n’ont pas été récupérés". Raison de plus d’adopter sans conditions le prolongement du dispositif.
"Quand je m’endors et que je rêve, je ne rêve pas de l’état d’urgence, mais d’un pays qui a retrouvé sa sérénité, et qui a gagné sa guerre contre le terrorisme. L’état d’urgence n’est pas une fin, mais un moyen", a conclu Bernard Cazeneuve.
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