Ce jeudi 8 novembre est dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire sur l’ensemble du territoire national. Le thème de la lutte cette année se focalise sur le cyberharcèlement à caractère sexiste et sexuel.
Ce jeudi 8 novembre marque la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
Cette année, pour la Journée nationale de mobilisation contre le harcèlement l’accent est mis sur le cyberharcèlement à caractère sexiste et sexuel.
Selon le ministère de l’éducation, "le choix de ce thème répond à une préoccupation profonde des élèves, exprimée notamment à travers les productions vidéos et les affiches du prix Non au harcèlement".
Cette Journée de lutte a été mise en place pour sensibiliser la communauté éducative aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire.
La journée Non au harcèlement est d’ailleurs organisée tous les premier jeudi du mois de novembre depuis 2015.
Cette quatrième édition donne l’occasion de rappeler l’importance de la prévention et de la lutte contre le harcèlement. Elle est mis en oeuvre pour permettre aux élèves de bénéficier d’une scolarité épanouie.
Pour que cette Journée de lutte se fasse sous le signe de la réussite, l’engagement des élèves est primordial. Aujourd’hui, environ 5 000 lycéens jouent le rôle de référents harcèlement en France.
De plus, les collégiens, devraient être formés pour sensibiliser leurs camarades par le biais d’outils mis à leur disposition sur le site Non au harcèlement.
Le harcèlement est défini comme une violence verbale, physique ou psychologique répétée. Une violence qui se retrouve partout même dans les écoles.
Ce harcèlement est le plus souvent pratiqué par un ou plusieurs élèves sur une victime qui ne peut se défendre.
Ces violences peuvent se faire de façon direct dans les couloirs de l’école, dans la rue mais aussi sur internet. Cette dernière catégorie est définie comme du cyberharcèlement.
En France, ce sont près de 700 000 élèves qui sont victimes de ce genre de violences répétées, toutes catégories sociales confondues.
Selon le ministère de l’éducation, l’année dernière "18% des collégiens déclarent avoir subi au moins une atteinte via les réseaux sociaux ou par téléphone. 11% ont été insultés ou humiliés via ces nouvelles technologies. Et 7% des collégiens ont subi au moins 3 atteintes différentes, ce qui s’apparente à du cyberharcèlement."
Par ailleurs, le cyberharcèlement semble davantage subi par les filles et les élèves de 3e.
Un des objectifs principaux de la lutte contre le harcèlement est l’interdiction du portable à l’école et au collège.