François de Rugy a souligné que "la France ne se résume pas aux gilets jaunes" en dénonçant la dérive totale à cause du mouvement.
Dernièrement, François Bayrou a mis en garde le gouvernement contre un risque d’une rupture avec le pays face à la poursuite du mouvement des gilets jaunes. Invité sur France 2, François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire, a rétorqué par une autre question en retour "De quel pays s’agit-il ?". Selon ActuOrange, de son point de vue, le ministre considère que le pays ne se résume pas aux gilets jaunes car la France est diverse.
Il y a la France qui a choisi de ne pas mettre des gilets jaunes, mais qui a été forcée par des gens d’en mettre un, a-t-il continué. Ou encore, des gens qui lancent des propos racistes ou homophobes à l’égard de ces concitoyens. Ce ne sont que des exemples des différentes violences dérivées de ce mouvement. "Parfois, il s’agit plutôt des capuches noires que des gilets jaunes ", a poursuivi le ministre. Il a démontré ainsi la dérive totale qualifiée d’inacceptable surtout si on se réfère à la destruction du péage de Virsac en Gironde sur la route A 10 Bordeaux-Paris.
"Ça n’a plus rien à voir avec une revendication contre la hausse du prix des carburants", a-t-il rétorqué. Le mouvement a commencé à cause d’une taxe et cela a fini par des blocages et des actes malveillants. C’est dans ce sens qu’il est indispensable de faire preuve de cohérence et de constance dans le temps, selon François de Rugy. Le gouvernement entend très bien la grogne des Français, mais c’est pour cela qu’on a mis en place des mesures d’accompagnement, a conclu le ministre de la Transition écologique.