Après la mobilisation pour protester contre la suppression annoncée de lits dans le service de chirurgie infantile du Pôle Femme-Mère-Enfants au CHU Sud, la direction du CHU indique que la suppression de lits serait pour l’instant de 2 lits au lieu de 4 initialement prévus.
Le 9 avril dernier, le mouvement de grève se poursuivait pour défendre le service de chirurgie infantile du Pôle Femme-Mère-Enfants au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sud
Quelques jours après cette mobilisation, la direction du (CHU) indique dans un communiqué : "Après consultation de la Présidence de la CME, des chefs des Pôles PFME Nord et Sud et du chef de service de chirurgie infantile du CHU", plusieurs décisions ont été prises.
- Elles concernent notamment un "ajustement capacitaire" : une suppression de 4 lits d’hospitalisation complète temporairement ramenée à - 2 lits.
"Cette adaptation capacitaire pourra être reconsidérée dans un délai de 6 mois sur la base d’une évaluation partagée des taux d’occupation et/ou des préconisations de la mission d’audit du CNU Chirurgie infantile", précise la direction du CHU.
- Autre point, la démarche d’élaboration du "projet médical du service transversal de chirurgie infantile" : conduite par le Dr Jean Luc Michel, en lien avec l’ensemble des équipes concernées, "elle sera précédée d’une mission d’expertise qui sera réalisée par un praticien hospitalo-universitaire désigné par le Conseil national
des universités (CNU) - section chirurgie infantile."
La direction du CHU de rappeler les objectifs :
- "A moyen terme, la mise en oeuvre d’un projet médical unique du service de chirurgie infantile transversal du CHU devant répondre aux exigences d’une offre de soins optimale en chirurgie infantile sur le territoire de La Réunion. La mission d’audit confié au CNU éclairera nos choix qui devront garantir l’accès de la population réunionnaise à des soins de proximité, de recours et de référence de qualité.
- "A court terme, le respect des engagements pris dans le cadre du plan de retour à l’équilibre devant le COPERMO et dont je rappelle qu’il conditionne le versement des accompagnements financiers importants annoncés par la ministre de la Santé pour l’équilibre d’exploitation (50 M€ sur 4 ans) et pour le financement du bâtiment central du CHU Sud (40 M€)."