A une semaine de la rentrée scolaire en France, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, donnera une conférence de presse, mardi 27 août.
A une semaine de la rentrée scolaire en France, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, donnera une conférence de presse, mardi 27 août. Il est possible qu’il aille aborder le sujet de la réforme du baccalauréat général qui sera mise en vigueur cette année scolaire 2019-2020, rapporte Le Dauphiné Libéré. Et bien évidemment, des modifications seront appliquées mais il y a aussi certains éléments qui ne vont pas changer.
Pour obtenir son bac, l’élève doit toujours avoir une moyenne générale de 10/20 à la fin des épreuves. Comme aujourd’hui, les épreuves anticipées écrite et orale de Français se dérouleront en fin de première. Une note éliminatoire ou une note plancher n’existe pas. Le système actuel de compensation et de mentions est maintenu et il y aura toujours l’oral de rattrapage.
Cette réforme prévoit qu’il n’y aura plus de série en voie générale (L, S, ES, etc.) mais chaque lycéen devra choisir ses parcours. Il y aura des matières en commun, mais les élèves devront faire, également, le choix parmi des enseignements de spécialité. Le baccalauréat reposera, sur un contrôle continu et sur des épreuves terminales.
Deux épreuves écrites concernant les enseignements de spécialité auront lieu au printemps. Les deux autres, c’est-à-dire l’écrit de philosophie et l’oral, préparé au long des années de première et terminale, se dérouleront en juin. Par ailleurs, des notes des bulletins et d’épreuves communes organisées pendant le cycle terminal composeront le contrôle continu.
Pendant l’année scolaire en première et en terminale, les lycéens disposeront d’un socle commun de matières. Par la suite, chaque élève devra choisir trois enseignements de spécialités en première dont deux seront conservés en terminale. Il aura également accès à des matières facultatives supplémentaires comme les Langues et cultures de l’Antiquité (LCA). Cette réforme stipule aussi que chaque année, 54 heures seront dédiées à l’orientation et à l’accompagnement de l’élève. L’objectif est de le préparer dans ses choix de parcours et, à terme, l’entrée dans l’enseignement supérieur.
Pour les épreuves du bac, la note finale sera composée à 60% des épreuves de fin d’année et à 40% du contrôle continu. Les notes des bulletins scolaires (10%) ainsi que les résultats d’épreuves communes au cours des années de première et de terminale (30%), le composeront.
Pour s’assurer l’égalité entre les candidats et les établissements scolaire, une "banque nationale numérique de sujets" sera mise en place, au cours de ces épreuves. Les copies anonymes seront corrigées par d’autres professeurs que ceux de l’élève.
La grande nouveauté de cette réforme est l’intégration de l’épreuve orale d’une durée de 20 minutes et qui a été préparé tout au long du cycle terminal. Elle repose sur la présentation d’un projet préparé dès la classe de première par l’élève. Elle se déroulera en deux parties. Le lycéen devra présenter son projet qui se portera à un ou deux enseignements de spécialité, dans un premier temps. Il devra, par la suite, le défendre au cours d’une discussion avec le jury, composé de deux professeurs.
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