Les forces de l’ordre sont mobilisées depuis ce lundi 30 octobre pour retrouver les auteurs de ces mails envoyés, signalant cette série d’alertes à la bombe. Comment s’organise la traque de ces donneurs d’alertes à la bombe au sein de la cellule de cybersécurité ?
Depuis ce lundi, plusieurs alertes à la bombe ont été signalées dans des établissements scolaires, centres commerciaux ou encore dans des hôtels de notre île.
Actuellement, les forces de l’ordre traquent les personnes qui ont envoyé les mails :
"Les chefs d’établissements doivent déposer plainte et elles seront ensuite centralisées au niveau du service territorial de service judiciaire. On a également les techniques d’investigation via la cybercriminalité qui sont mises en place", explique Eric Coupama délégué départemental adjoint - Alliance Police Nationale.
Les procédures vont permettre aux autorités de faire des réquisitions pour récupérer des informations importantes : « Ils vont établir des réquisitions judiciaires via des opérateurs téléphoniques pour avoir une identité et/ou une adresse de la personne qui diffuse de fausses alertes. Le but est de retrouver la personne physiquement derrière le téléphone ou un ordinateur », selon Mickaël Hoareau secrétaire régional - Union nationale des syndicats autonomes Police.
Pour rappel, les auteurs des fausses alertes à la bombe risquent 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.