Nicolas Sarkozy tient à être le premier président étranger à se rendre au chevet du Japon, en proie à une crise nucléaire sans précédent. Sa visite sur la terre nipponne a été décidée à la dernière minute, l’obligeant à écourter son séjour en Chine, pourtant prévu de longue date. Cette information est relayée par différents médias nationaux.
La visite de Nicolas Sarkozy en Chine est programmée pour ce jeudi 30 mars 2011 dans le cadre de la présidence française du G20. Le chef d’Etat français doit notamment participer à un séminaire sur les monnaies qui aura lieu à Nankin.
Cependant, son programme a été modifié in extremis après le feu vert du Japon pour sa venue. Finalement, M. Sarkozy restera en Chine moins d’une heure, avant de sauter dans son avion à destination de Tokyo. Une rencontre avec le Premier ministre japonais Naoto Kan y est prévue, suivie d’une réunion à l’ambassade de France où il prononcera un discours officiel notamment sur la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Peu après le début de l’accident à la centrale atomique de Fukushima, Nicolas Sarkozy avait proposé d’envoyer des robots développés par le Centre de l’énergie atomique pour nettoyer les pollutions dégagées par les réacteurs endommagés.
En début de semaine, le Japon a lancé un appel à l’aide à la France, plus précisément, auprès du groupe Edf et Areva, ainsi qu’au Commissariat de l’énergie atomique, pour récupérer et traiter l’eau radioactive inondant la centrale de Fukushima et ses environs.