Alors que ce mercredi 9 mars est marqué par le début des vacances scolaires dès ce soir, les enseignants du lycée polyvalent de Bras Fusil à Saint Benoît ont décidé d’interrompre les cours pour protester contre la suppression de postes prévue dès la rentrée scolaire 2011-2012. Le lycée est totalement bloqué : le portail principal cadenassé et les professeurs et lycéens manifestent leur colère devant les grilles de cet établissement scolaire de Saint Benoît.
La mobilisation des enseignants et élèves ne passe pas inaperçue ce matin devant les grilles du lycée polyvalent de Bras Fusil. Armés de banderoles, les manifestants sont fermement décidés à se faire entendre car le corps enseignant vient d’apprendre que trois suppressions de postes supplémentaires sont prévus au sein de cet établissement dès la rentrée 2011-2012. Au total, dix postes seront donc supprimés par sept suppressions avaient d’ores et déjà été annoncées en début d’année.
Enseignants et élèves brandissent des pancartes aux messages clairs : "Non aux suppressions de postes", "lycéens en colère"... Les dix suppressions de postes annoncées dans leur établissement scolaire dès la rentrée scolaire représentent une catastrophe selon eux.
Les grilles du lycée de Bras Fusil ont été cadenassées car pour les manifestants, le blocage total de cet établissement s’impose pour se faire entendre. L’annonce de nouvelles suppressions de postes a provoqué la colère des professeurs qui tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Aucun cours ne sera assuré ce mercredi 9 mars au sein du lycée polyvalent de Bras Fusil.
Le combat est le même depuis des semaines pour l’équipe enseignante du lycée de Bras Fusil. Sur le département, pas moins de 162 emplois seront supprimés et donc, non-remplacés à la rentrée 2011-2012. Pour les professeurs, de ce lycée de l’Est ces dix suppressions entraîneront des conséquences "catastrophiques". Les lycéens et enseignants qui luttent contre la suppression des postes au sein de l’Education Nationale pointent du doigt le fait que "les classes seront surchargées", et "les conditions d’apprentissage dégradées".