L’allergie peut s’exprimer par une grande variété de signes et de symptômes. Si certaines manifestations sont plus faciles à dépister, d’autres allergies plus rares sont particulièrement difficiles à identifier. D’où la nécessité de bien s’informer auprès de son médecin traitant en cas de doute. En 2010, l’Observatoire Réunionnais de la Santé a recensé 908 passages aux urgences pour des allergies. 52% des cas concernaient des femmes.
Le système immunitaire représente le mécanisme de défense de notre corps contre les agressions extérieures. Il lui arrive parfois de se tromper d’ennemi et de percevoir un agent inoffensif comme étant un agresseur. Notre corps réagit alors de façon démesurée et déclenche un mécanisme de défense plus ou moins important qui entraîne plusieurs manifestations. C’est ce même phénomène que l’on nomme la réaction allergique.
Sur les 908 passages aux urgences enregistrés par l’ORS en 2010, l’urticaire représentait 45% des motifs de recours, la part des chocs anaphylactiques, autrement dit des réactions allergiques exacerbées pouvant entraîner de graves problèmes pour la santé, atteignait les 55%. 40% des passages concernaient des mineurs, dont la moitié des enfants de moins de 6 ans (20%).
Pour les recours liés aux allergies chez les enfants de moins de 6 ans, l’urticaire est le principal motif (70%).
En ce qui concerne la maladie de la tuberculose, l’ORS propose aussi un point. 74 cas de tuberculose ont été déclarés à la Réunion en 2008. 569 cas ont été enregistrés entre 2000 et 2008, ce qui équivaut à une soixantaine de cas en moyenne chaque année.
Les chiffres de 2008 témoignent de l’existence de risques réels dans notre département. 9,2 cas de tuberculose pour 100 000 habitants ont été déclarés à la Réunion. 9 décès liés à la tuberculose sur l’île ont été constatés en moyenne chaque année sur la période 2006-2008.
33 nouvelles admissions en Affection de Longue Durée pour tuberculose ont été effectuées à la Réunion, en moyenne chaque année sur la période 2006-2008.
A l’Île de la Réunion, si l’on prend en compte les espèces les plus représentées sur le département et pouvant entrainer une réaction allergique, il est alors possible de définir trois saisons polliniques : de fin avril à juin (la canne à sucre), d’octobre à avril ( les arbres exotiques), de novembre au mois de janvier (les graminées).
Parmi les espèces végétales qui sont susceptibles d’être à l’origine d’une pathologie allergique respiratoire, on trouve la canne à sucre, les filaos, les arbres des forêts (Cryptomerias et tamarins, goyaviers et jamrose en particulier), les faux poivriers, les letchis et manguiers, et de nombreuses graminées et herbacées, parmi lesquelles le chiendent.
La réaction allergique peut être légère à très grave en fonction du type d’allergie, du niveau d’exposition et de la réponse du corps. Plusieurs symptômes permettent d’identifier une allergie : la présence d’écoulement nasal, de picotements, d’éternuements ou de larmoiement par exemple, ou encore des problèmes cutanés.
Les réactions allergiques plus graves sont relativement rares. La plus dangereuse s’appelle le choc anaphylactique. Dans près de 50 % des cas, l’origine du mal est alimentaire. Les allergies médicamenteuses représentent 15 à 20 % des cas de choc anaphylactique.
Pour confirmer ses soupçons, il est recommandé de consulter son médecin traitant ou un allergologue qui effectuera des tests cutanés et délivrera un traitement adéquat .