Carburants : 400 stations-service à sec dans l’Hexagone

Plus de 400 stations-service sont totalement à sec et 400 autres en rupture partielle sur les 11 000 stations que compte en métropole. À deux jours de la grève du jeudi 5 décembre, les professionnels du BTP continuent de bloquer les dépôts pétroliers dans l’ouest de l’Hexagone. Une colère qui s’explique par la suppression d’un avantage fiscal sur leur carburant. 

La pénurie de carburant a d’abord touché la Bretagne avant de se propager dans tout le pays. Depuis jeudi dernier, aucun camion ne circule et le ravitaillement des stations a cessé. "Une trentaine de stations sont soit en rupture totale soit en rupture partielle en Île-de-France ce mardi 3 décembre et une dizaine dans les Hauts-de-France, autour Marseille et dans le Languedoc", relate RTL. Dans l’est, une station de Bar-le-Duc se trouve également à sec. Dans le Finistère, onze stations ont été réquisitionnées pour les véhicules d’urgence.

A l’approche de la grève du jeudi 5 décembre, les automobilistes font le plein par anticipation. Une situation qui engendre un manque. "Ce n’est pas la première fois que ça arrive, on verra bien ce que ça va donner", a tenté de relativiser une conductrice citée par Franceinfo.

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