L’important incendie qui a ravagé plus de 2834 hectares sur le massif des hauts de l’Ouest a particulièrement touché certains agriculteurs des hauts de Saint-Leu. Dans la nuit du 29 au 30 octobre, le feu avait brusquement sauté la route forestière des Tamarins à la Chaloupe et une trentaine de personnes avaient dû être évacuées. Alors que l’incendie est en cours d’extinction, les agriculteurs subissent encore les conséquences de ce sinistre dévastateur.
Dans les hauts de Saint-Leu, les exploitant agricoles sont encore sous le coup de l’incendie qui a ravagé des milliers d’hectares sur le massif des hauts de l’Ouest. Allumé le 25 octobre dernier, l’incendie s’est propagé sur une zone étendue à 2834 hectares. Le week-end du 29 octobre restera dans les mémoires comme le plus ravageur.
Au chemin Vaudeville à la Chaloupe Saint-Leu, une exploitation est partie en fumée. D’autres ont dû être évacuées en urgence. Les bêtes gardent les séquelles de cet événement traumatisant. Dans un centre équestre situé dans le secteur, les chevaux ont respiré des fumées nocives et ne s’alimentent plus depuis des jours. De plus, les pâturages où ils broutaient habituellement ont été réduits en cendres. Les bêtes apparaissent amaigries et pour les gérants du centre, impossible de continuer à faire les balades. Les endroits de randonnée équestre sont partis en fumée et la fermeture était inévitable. L’incendie du Maïdo représente un manque à gagner de plus de trois semaines.
Chez les exploitants agricoles, le constat est également critique. Les champs où pouvaient se nourrir les bêtes ne sont plus qu’un champ de ruines. Des sacs d’aliments seront financés pour permettre aux exploitants de nourrir leurs animaux. La Région, le Conseil Général et l’Etat se sont engagés à venir en aide aux agriculteurs sinistrés. La ministre chargée de l’Outre-Mer Marie-Luce Penchard avait annoncé que des crédits seront débloqués. Des emplois verts seront également créés pour permettre de nettoyer le site et de reboiser.